P-CTX3B

Origine : cultures de Gambierdiscus polynesiensis

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La P-CTX3B est un composé polyéther cyclique avec une structure rigide constitué de 13 cycles fusionnés par des liaisons éther.
Il s’agit d’un métabolite secondaire synthétisé par des micro-algues appartenant aux genres Gambierdiscus et Fukuyoa [1,2]. La P-CTX3B peut également être observée dans les tissus d’ invertébrés marins et poissons de la région Pacifique [1,3].

UGS : ND Catégorie :

Information générale 

Indentification produit CTX3B
Nom Ciguatoxine du Pacifique CTX3B
Formule C57H82O16
Description La CTX3B est un composé polyéther cyclique avec une structure rigide constitué de 13 cycles fusionnés par des liaisons éther. Il s’agit d’un métabolite secondaire synthétisé par la micro-algue appartenant aux genres Gambierdiscus et Fukuyoa [1,2]. La P-CTX3B peut également être observée dans les tissus d’invertébrés marins et de poissons de la région Pacifique [1,3].
Catégorie  Produit naturel – Poison
Cible et activité biologique Les ciguatoxines (CTXs) sont de puissantes neurotoxines marines qui agissent sur les canaux sodium dépendant du potentiel (CSDPs). Les ciguatoxines se lient au site de la sous-unité alpha des CSDPs, ce qui entraine l’ouverture des canaux au potentiel membranaire de repos. Les ciguatoxines sont activateurs des CSDPs [4]

Conditionnement et prix

Quantité Prix (€)
0,5 µg 1 400,00
1,0 µg 2 800,00

Conditionnement : extrait sec

Caractéristiques physiques et chimiques

Nom  Ciguatoxine du Pacifique CTX3B
N°CAS 263336-58-9
Toxicité Dose létale 50% (Dl50)=8-12 μg/Kg (i.p sur souris) (ILM, données non publiées)
Nom Chimique CTX3B
Poids moléculaire 1022,6 g/mol [3]
Forme physique Extrait sec
Solubilité La CTX3B est une neurotoxine liposoluble.
Stockage Les ciguatoxines sont des molécules habituellement stables. Il est recommandé de conserver la CTX3B à -20°C dans son flacon d’origine, non ouvert, jusqu’à son utilisation.
Hygiène et sécurité Port de gants, lunettes ou visière de protection recommandé

Référence bibliographique

[1] Yasumoto T., Igarashi T., Legrand A.M., Cruchet P., Chinain M., Fujita T., Naoki H. (2000). Structural elucidation of ciguatoxin congeners by fast-atom bombardment tandem mass spectroscopy. Journal of the American Chemical Society, 122(20), 4988-4989. https://doi.org/10.1021/ja9944204

[2] Chinain M., Darius T., Ung A., Cruchet P., Wang Z., Ponton D., Laurent, D., Pauillac S. (2010). Growth and toxin production in the ciguatera-causing dinoflagellate Gambierdiscus polynesiensis (Dinophyceae) in culture. Toxicon 56, 739-750. https://doi.org/10.1016/j.toxicon.2009.06.013

[3] Food and Agriculture Organization of the United Nations & World Health Organization. (‎2020)‎. Report of the expert meeting on ciguatera poisoning: Rome, 19-23 November 2018. World Health Organization. https://apps.who.int/iris/handle/10665/332640

[4] Lombet A., Bidard J.N., Lazdunski M. (1987). Ciguatoxin and brevetoxins share a common receptor site on the neuronal voltage‐dependent Na+ channel. FEBS letters, 219(2), 355-359. https://doi.org/10.1016/0014-5793(87)80252-1

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